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BEISPIEL
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(Ausschnitt Ausstellungstext: "Glückliches Arabien? Mythos und Realität im Reich der Königin von Saba", 18. Januar – 2. Juli 2017)
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Deutsche Version
Tod und Totenkult
Obwohl die meisten Objekte, die aus dem antiken Südarabien erhalten sind, mit grosser Wahrscheinlichkeit aus Gräbern stammen, wissen wir über die Grabsitten wenig. Einerseits wurden nur wenige Gräber und Nekropolen wissenschaftlich erforscht.Die allermeisten Objekte stammen aus illegalen Raubgrabungen. Andererseits pflegten die verschiedenen Kulturen Altsüdarabiens auch unterschiedliche Grabsitten. So sind - je nach Region und Zeit - verschiedene Grabtypen überliefert. Eine weitere Schwierigkeit liegt in der Beobachtung, dass Gräber sehr oft auch mehrmals wiederverwendet wurden, was eine Interpretation der Grabstätten deutlich erschwert.
Trotz dieser schwierigen Lage kann man gewisse Gemeinsamkeiten herauslesen. So wurden die Gräber - unabhängig von Ort und Zeit - ausserhalb der Siedlungen oder, wie in Ma'rib, in aufgegebenen Teilen der Stadt angelegt. Die verschieden überlieferten Grabtypen sind das Turmgrab, das Felsgrab, das Höhlengrab, das Mausoleum sowie der unterirdische Grabraum (Hypogäen). Einfache Bestattungen wurden in Form von Gruben in den Sedimentschichten angelegt. Obwohl die grosse Mehrheit altsüdarabischer Gräber geplündert wurde, , kann man davon ausgehen, dass sie einst mit zum Teil reichen Beigaben versehen worden waren. Die bekanntesten Zeugnisse funerärer Kunst sind zweifelsohne die zahlreich erhaltenen Grabstatuen und -reliefs, die in erster Linie der Identifikation des Grabmals dienten. Grabbeigaben wie persönliche Objekte des Verstorbenen und Nahrungsmittel lassen die Vermutung zu, dass die alten Südaraber an ein Leben im Jenseits glaubten. Wie man sich dieses Leben nach dem Tod vorstellen muss, bleibt jedoch im Dunkeln.
Französische Version
La mort et le culte funéraire
Bien que la plupart des objets qui nous sont parvenus de l’Arabie du Sud soient issus de tombes, nous en savons encore peu sur les coutumes funéraires. D’une part, seuls quelques tombeaux et nécropoles ont fait l’objet de recherches scientifiques et la grande majorité des objets provient de fouilles clandestines. D’autre part, les coutumes funéraires variaient en fonction des différentes cultures sudarabiques. Ainsi – selon la région et l’époque – divers types de tombes nous sont parvenus. Une autre difficulté est liée au fait que nous observons souvent la réutilisation successive d’une sépulture, ce qui complique considérablement son interprétation. Malgré cela, il est possible de discerner des similitudes. Les tombes étaient – peu importe le lieu et l’époque – situées en dehors des habitations ou, comme à Ma’rib, dans les parties abandonnées de la ville. Les différents types de tombeaux étaient les tombes à tourelles, les tombes-cavernes, les tombes rupestres, les mausolées ainsi que les tombes souterraines (hypogées). Les sépultures les plus simples étaient creusées dans les couches de limon. Bien que la grande majorité des tombeaux de l’Arabie du Sud ait été pillée, nous pouvons supposer qu’ils renfermaient en partie un riche mobilier funéraire. Les témoignages les plus connus de l’art funéraire sont sans nul doute les nombreux reliefs et statues qui permettaient en premier lieu d’identifier le défunt. Les offrandes déposées dans les tombes tels que les objets personnels des disparus et des denrées alimentaires laissent penser que les anciens Arabes croyaient en la vie dans l’au-delà. Cependant, la représentation exacte de cette vie après la mort reste inconnue.
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Foto, A. Gorgerat, Kolonnadenstrasse, Petra, 2007